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23 novembre 2015
Temps de lecture : 4 minutes

Le palais des glaces

La première fois que les joueurs de la Ligue nationale de hockey (LNH) ont sauté sur la glace du Centre Vidéotron, en septembre 2015 (c’était lors d’un match préparatoire entre les Canadiens de Montréal et les Pingouins de Pittsburgh), les senseurs situés sous la patinoire ont automatiquement réagi. La patinoire subissait un coup de chaleur produit par la friction des patins. Le cycle de réfrigération s’est d’abord déclenché et la température de la glace a pu se maintenir à -4°C. Les spectateurs n’ont rien vu, mais un exploit technologique venait d’avoir lieu.

Certes, on le sait, pour fabriquer leur glace, les arénas petits et grands utilisent un système de réfrigération mécanique semblable à celui de nos congélateurs. En bref, un gaz – fréon, ammoniac ou CO 2 – est comprimé puis liquéfié dans un condenseur pour refroidir un circuit. Lorsque ce liquide absorbe la chaleur, il retourne à l’état gazeux et le cycle recommence.

Au Centre Vidéotron, le système de réfrigération mé­ca­nique utilise l’ammoniac car, d’un point de vue énergétique, c’est le réfrigérant le plus efficace répondant aux normes de la LNH. Ce réfrigérant sert à refroidir de l’éthylène glycol, un liquide similaire au lave-vitre, qui circule dans la dalle de béton de la patinoire pour en réfrigérer la surface.

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