L’été dernier, nous avions un couple de pics chevelus dans la forêt derrière le chalet. Ils étaient arrivés vers la fin d’avril, bruyants au possible pendant qu’ils cherchaient un nid en tambourinant sur un arbre, et en lancant des «twik, twik» secs et sonores, des «brrup» et des «twikitikitik» à répétition!
Puis ils avaient niché tout en haut d’un vieux thuya, dans un trou discret que j’ai repéré bien plus tard, à l’automne. En juin, leurs rejetons voletant autour d’eux, ils avaient égayé notre coin de forêt. La famille n’avait eu aucun mal à déplacer les geais bleus, partis voir ailleurs s’il y ferait bon vivre. Les mésanges, l’espèce la plus fréquente ici, leur avaient même cédé du terrain. L’écureuil, pourtant querelleur et si vif à grimper partout, ne les avait pas dérangés. Puis, fin juillet, ils avaient mystérieusement disparu.
Cette année, je ne sais pas si nous aurons une visite aussi remarquable. Il y a trois ans, c’étaient des balbuzards qui avaient niché dans un des pins, de grands rapaces impressionnants qui pêchaient en plongeant dans le lac.
Quoi qu’il en soit, je voudrais partager avec vous le plaisir d’observer des oiseaux tout près de chez soi, à la campagne ou en ville.