Impression artistique de l’homme du suaire de Turin. Photo: Wikimedia Commons
L’authenticité du linceul qui aurait enveloppé Jésus soulève des débats passionnés.
En 2015, 2 millions de pèlerins ont visité Turin, en Italie, pour se recueillir devant un linceul exposé de façon exceptionnelle pendant deux mois. Qu’a de particulier ce mystérieux drap de lin ? Il serait ni plus ni moins celui qui a enveloppé Jésus de Nazareth après sa crucifixion. On y voit d’ailleurs deux empreintes roussies, une de face et une de dos, du corps – et du visage – d’un homme coiffé d’une couronne d’épines.
Des dizaines d’études chimiques, biologiques et physiques ont été menées sur ce qu’on appelle le « suaire de Turin », une étoffe de 4 m de long, dont l’authenticité soulève des débats passionnés. En juin 2017, par exemple, une étude publiée dans la revue PLOS One par des scientifiques de l’université de Padoue révélait la présence sur le suaire de nanoparticules de créatinine et d’oxyde de fer. Selon les auteurs, celles-ci indiquent que la personne qui a été recouverte de ce linceul a été torturée, « fortement polytraumatisée ». Mais s’agit-il de Jésus ?
Bien que de nombreux croyants en soient convaincus, plusieurs études refusent de leur donner raison. En 1988, des analyses au carbone 14 menées par plusieurs équipes indépendantes ont démontré que le tissu datait en fait du Moyen Âge.