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30 novembre 2015
Temps de lecture : 3 minutes

[4] Bientôt, moins de bébés prématurés

Les naissances avant 37 semaines sont liées à une inflammation précoce des voies utérines. Des chercheurs ont mis au point une molécule qui inhibe ce processus. 

À l’unité des naissances du CHU Sainte-Justine, à Montréal, les réceptionnistes ont l’habitude d’accueillir certaines futures mamans terriblement stressées. Leur grossesse n’est pas encore arrivée à terme, que des symptômes se manifestent déjà: contractions, crampes, saignements importants, pression pelvienne, douleurs lombaires, etc.

Entre 5% et 15% des bébés naissent trop tôt et la prématurité constitue la première cause mondiale de décès chez les nouveau-nés. Heureusement, cette situation pourrait être bientôt de l’histoire ancienne, grâce à une toute nouvelle molécule qui empêcherait les bébés de se pointer un peu trop tôt le bout du nez. Cette molécule, on l’a baptisée «101.10».

Développée par l’équipe du néonatologiste Sylvain Chemtob, chercheur au CHU Sainte-Justine et auteur principal de l’étude, 101.10 prévient la prématurité. Déjà, elle a donné des résultats plus que concluants chez la souris. «Notre molécule fonctionne à de faibles concentrations avec une grande efficacité», s’enthousiasme Christiane Quiniou, associée de recherche.

«Les naissances prématurées constituent un problème de santé publique commun, dont le taux ne diminue pas», déplore Mathieu Nadeau-Vallée, doctorant en pharmacologie à l’Université de Montréal sous la supervision de Sylvain Chemtob.

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