Que cherchez-vous ?

Publicité
03 janvier 2019
Temps de lecture : 2 minutes

Des capteurs de mouvement imprimés en 3D

Le capteur est l’aboutissement des travaux de doctorat de Sampada Bodkhe. Photo: Hongqiuwe

Imprimé sur un chandail, ce capteur de mouvements ne requiert ni pile ni assemblage pour suivre le rythme de notre respiration.

Teeshirts, maillots et sous-vêtements qui enregistrent le rythme cardiaque, la respiration, la position de celui ou celle qui les portent ; la tendance est aux vêtements intelligents. Mais ils viennent avec un « accessoire » : une encombrante pile qu’il faut recharger régulièrement. Ils pourraient toutefois s’en départir bientôt grâce à un capteur de mouvements qui se passe de source d’énergie extérieure, mis au point dans les laboratoires de Polytechnique Montréal.

Pour relever ce pari, l’équipe de recherche a eu recours à un matériau piézoélectrique, c’est-à-dire qui a la propriété de produire de l’énergie électrique lorsqu’il est déformé. Depuis plusieurs années, le laboratoire de Daniel Therriault, au Département de génie mécanique de Polytechnique Montréal, s’emploie à adapter ce genre de matériaux aux procédés d’impression 3D. C’est le cas du polymère constitué de nanoparticules de céramique qui a été utilisé dans cette percée.

Mais pour capter et faire passer le courant électrique créé par le matériau piézoélectrique, des électrodes devaient être assemblées de part et d’autre. Afin de réduire le nombre d’étapes de fabrication, les chercheurs se sont tournés vers une pâte composée de nanoparticules d’argent qui présentait les propriétés conductrices voulues pour jouer le rôle d’électrode.

Comme du dentifrice

Publicité