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09 janvier 2020
Temps de lecture : 2 minutes

Une carte des interactions entre les poissons de toutes les mers

Un des auteurs de l’étude, Camille Albouy, en séance de plongée aux Maldives, parmi des murènes, des poissons cochers communs, des nasons et des fusiliers de Marr. Photo: Camille Albouy

Chez les poissons marins, les interactions prédateurs-proies ont été cartographiées. Résultat? Toutes les mers du monde sont plus connectées qu’on ne le pensait.

Problème écrit : vous avez 300 « amis » sur votre réseau social préféré. Si chacun d’eux a aussi 300 amis et que chacun de ceux-ci en a 300 autres, combien de personnes pouvez-vous joindre en trois clics ? Réponse : 27 millions. On ne parle pas de réseau pour rien − nous sommes ultra connectés.

« C’est un peu la même chose parmi les poissons des océans, compare Dominique Gravel. Sauf qu’ici on remplace les amis par des interactions entre prédateurs et proies. » Le professeur du Département de biologie de l’Université de Sherbrooke et titulaire de la Chaire de recherche du Canada en biologie intégrative indique qu’il s’agit non pas de réseaux sociaux, mais de réseaux trophiques. Il vient d’en brosser le tableau pour toutes les mers du monde, en listant les interactions prédateurs-proies de 11 365 espèces de poissons marins, dans une étude publiée en juillet 2019 dans la revue Nature Ecology & Evolution .

Le professeur Philippe Archambault. Photo: Cindy Grant

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