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17 mars 2021
Temps de lecture : 2 minutes

Dévoilement du prix du public Découverte de l’année 2020!

Dans une chambre étanche, on place deux électrodes. Entre elles, on applique un champ électrique suffisant pour faire passer l’hélium à l’état de plasma. Ce phénomène produit une émission lumineuse violette qu’on voit ici. Image: Guitron Alejandra

Une batterie fabriquée avec de l’eau et du bois est désignée découverte scientifique de l’année 2020 par les lecteurs de «Québec Science»

Depuis maintenant 28 ans, le magazine Québec Science poursuit la tradition: chaque automne, un jury de chercheurs et de journalistes sélectionne les 10 découvertes québécoises les plus impressionnantes de la dernière année et le public est ensuite invité à voter pour celle de son choix. Cette année, c’est la recette novatrice trouvée par des chimistes et des physiciens pour fabriquer à moindre coût une batterie aux ions de lithium plus sécuritaire et plus verte qui a obtenu la faveur des lecteurs.

Les espoirs de la transition énergétique reposent en grande partie sur les batteries aux ions de lithium. Leur capacité à stocker l’énergie pourrait propulser la production d’électricité par des sources renouvelables irrégulières comme le vent et le soleil. Mais il y a une ombre au tableau: leur conception nécessite des produits néfastes pour la santé, la sécurité et l’environnement.

Des scientifiques de l’Université de Montréal ont uni leurs efforts pour faire cohabiter deux composantes qui à priori n’étaient pas compatibles dans une batterie aux ions de lithium: la carboxyméthylcellulose (CMC), un liant issu des résidus forestiers, et un électrolyte à base d’eau. En effet, la CMC est soluble dans l’eau.

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