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06 janvier 2022
Temps de lecture : 3 minutes

Pouvoir (enfin!) comparer les IRM de la moelle épinière

Mosaïque d’IRM acquises chez 108 participants de partout dans le monde grâce au protocole standard établi par l’équipe du professeur Julien Cohen-Adad. Image: Julien Cohen-Adad

Jusqu’à tout récemment, les images de la moelle épinière obtenues par résonance magnétique n’étaient pas standardisées, ce qui empêchait de les comparer et de suivre l’évolution des lésions. C’est maintenant réglé !

Voir dans un corps sans l’ouvrir est plus qu’utile en médecine, et l’imagerie par résonance magnétique (IRM) permet de le faire avec une grande précision. Par exemple, pour ce qui est de la moelle épinière, un tel examen peut déboucher sur la détection de tumeurs ou de lésions associées à la sclérose en plaques, une maladie qui touche plus de 90 000 Canadiens. Or, jusqu’à tout récemment, les données d’imagerie de la moelle épinière étaient utilisées seulement de façon qualitative : l’image permettait de voir « quelque chose », mais elle donnait très peu d’informations sur ce « quelque chose ».

Pour cette raison, l’IRM quantitative s’avère encore plus intéressante. « Au-delà de l’image, la valeur du pixel fournit de l’information sur la structure chimique du tissu », explique Julien Cohen-Adad, professeur agrégé en génie biomédical à Polytechnique Montréal et titulaire de la Chaire de recherche du Canada de niveau 2 en imagerie par résonance magnétique quantitative.

Entre autres exemples, s’il y a dégénérescence neuronale, avec certaines méthodes employées en IRM quantitative, la valeur du pixel sera un peu différente de celle du tissu normal environnant.

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