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30 novembre 2016
Temps de lecture : 1 minute

Les australopithèques grimpaient bel et bien aux arbres

Souvenez-vous: il y a quelques semaines, on vous parlait d’une étude suggérant que Lucy, notre célèbre grand-tante australopithèque, était morte en tombant d’un arbre . Une hypothèse contestée par certains groupes de recherche.

Une nouvelle analyse de son squelette, publiée dans le journal PLOS ONE par les mêmes chercheurs de l’Université du Texas, à Austin, semble confirmer que Lucy était bel et bien un animal arboricole.

Selon eux, les membres supérieurs de Lucy étaient robustes, plus similaires à ceux des chimpanzés qu’à ceux des humains modernes, ce qui laisse penser qu’elle s’en servait pour se hisser dans les arbres.

Par ailleurs, comme son pied était plus adapté à la bipédie qu’à la préhension de branches, Lucy utilisait probablement davantage le haut de son corps pour grimper, d’où la robustesse de ses bras, peut-on lire dans un communiqué.

Les chercheurs ont analysé les os par tomodensitométrie et concluent, dans leur article, que la morphologie de Lucy va dans le sens d’un « comportement plus arboricole que celui des humains modernes ou des Homo erectus « .

Parmi les raisons poussant l’australopithèque à grimper aux arbres, on évoque la recherche de nourriture et la protection face aux prédateurs.

Mais en paléoanthropologie, tout est matière à débat, comme le rappelle cet article sur les origines de l’humanité. Il faut donc s’attendre à des contre-analyses.

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