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29 avril 2011
Temps de lecture : 2 minutes

Les maisons aux pignons verts

Christian Bégin a trouvé la demeure de ses rêves sur le chemin de Kamouraska. Elle l’attendait. Mais la vénérable ancestrale, défigu­rée par des décennies de prélart et de mélamine, avait un urgent besoin d’être restaurée. «Pas question d’un entrepre­neur conventionnel qui se sacre de l’envi­­ron­nement et met de la colle sous le plancher», décrète le comédien avec son franc-parler habituel.

L’animateur de l’émission gourmande Curieux Bégin recrute un architecte qui partage son souci de la nature. Les tuiles cartonnées cèdent la place à d’antiques poutres de pin rouge; le clin de vinyle à de vieux bardeaux. Les murs en bois brut patiné par le temps sont mis à nu, et isolés par l’extérieur. Les lattes récupérées durant les travaux servent aux planchers de l’étage. Et un artisan du coin fabrique une cuisine si belle que le Saint-Laurent semble s’inviter à dîner à travers les immenses fenêtres tout juste percées.

«La construction écologique, ce n’est pas donné. Des amis m’ont conseillé de tout raser pour reconstruire», raconte Christian Bégin. Mais lui ne pense qu’à recommencer. Il aimerait aménager sur son terrain un gîte pour les familles qui n’ont pas les moyens de séjourner à la campagne. Un gîte plus vert que vert!

Il y a cinq ans à peine, s’offrir une résidence respectueuse de l’environnement était consi­déré comme une lubie de «granole».

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