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28 mars 2016
Temps de lecture : 2 minutes

L’intelligence de la pieuvre

Un jour, alors que je plongeais en apnée, une pieuvre m’a volé mon harpon. C’était un dard avec un manche qu’on utilisait dans mon coin de Bretagne pour pêcher les plies, des poissons de fond, et je l’avais introduit dans une faille entre deux rochers.

Le poulpe a fermement agrippé le harpon avec ses tentacules et ne l’a pas lâché. J’ai secoué et tiré, j’ai même coupé un bout de tentacule avec mon couteau – enfin, il me semble –, mais je paniquais un peu à vrai dire, craignant que les gros tentacules bruns ne s’enroulent autour de mon bras. Au bout du compte, j’ai dû lâcher prise.

Je me suis souvenu de cet incident en prenant récemment connaissance de nouvelles recherches sur les pieuvres. D’après les chercheurs, elles semblent avoir toutes les qualités: elles changent de couleur, chassent vite et bien, se faufilent dans de tout petits trous, boxent avec leurs huit bras et ont une vie sexuelle amusante.

Plusieurs études ont démontré que, placées dans un labyrinthe dressé dans un aquarium, elles trouveront rapidement la sortie. Leur intelligence dépasserait de loin celle des homards et des crabes, et se comparerait à celle des corbeaux.

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