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16 novembre 2017
Temps de lecture : 1 minute

Lueur d’espoir pour la sclérose latérale amyotrophique

Un médicament antipsychotique utilisé depuis des décennies pourrait soulager les symptômes de la maladie de Lou Gehrig, voire peut-être ralentir sa progression, conclut une étude canadienne.

La molécule en question, le pimozide, a été mise à l’essai pendant six semaines auprès d’un groupe de 25 patients atteints de la sclérose latérale amyotrophique (SLA). Ce médicament bien connu depuis 50 ans et approuvé pour le traitement de la schizophrénie avait au préalable fait l’objet d’expériences sur des modèles animaux de cette maladie neurodégénérative. Ces dernières ont confirmé l’efficacité de son mécanisme d’action.

Lorsqu’elle se déclare – en moyenne chez deux personnes sur 100 000 par année —, cette maladie causée par la destruction des neurones moteurs provoque une paralysie progressive des muscles squelettiques, dont ceux impliqués dans la respiration. L’espérance de vie est courte : la SLA cause généralement la mort moins de cinq ans après le diagnostic initial. Au Canada, environ 2500 à 3000 adultes en sont atteints.

Résultats encourageants

Les résultats de cet essai préclinique, publiés aujourd’hui dans la revue JCI Insight , font état d’une stabilisation de quelques indices cliniques utilisés pour juger de l’évolution de la SLA, dont le contrôle des muscles du thénar. « Ces muscles situés à la base du pouce sont parmi les premiers à perdre de leur dextérité.

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