L’usine de Montréal a la capacité de produire pas moins de 2,5 milliards de comprimés chaque année. Photo: Jean-François Hamelin
Dans un décor dominé par le blanc des murs et le métal des appareils, nous avons suivi le parcours des médicaments génériques en comprimés.
Vêtus d’un sarrau, de lunettes de protection et d’un filet pour les cheveux, les employés s’affairent autour des machines pour fabriquer et empaqueter l’un des 300 médicaments commercialisés par la compagnie Pharmascience. L’usine de Montréal a la capacité de produire pas moins de 2,5 milliards de comprimés chaque année, selon Jean-Guy Goulet, chef d’exploitation chez Pharmascience. Outre les pilules, les médicaments qui sortent de l’entreprise prennent la forme de crèmes, d’onguents, de suspensions liquides ou de capsules. Leur particularité ? Tous sont des produits génériques, c’est-à-dire des « copies » de médicaments de marque vendues à moindre coût.
En 2017, les médicaments génériques représentaient 70,6 % des ordonnances au Canada , selon l’Association canadienne du médicament générique. Au pays, un médicament est en effet protégé par un brevet pour une durée de 20 ans. Passé cette échéance, d’autres compagnies pharmaceutiques peuvent reproduire la molécule et la commercialiser sous un nom différent. Les génériques contiennent les mêmes ingrédients actifs que les médicaments d’origine.
Chez Pharmascience, l’équipe de recherche et développement s’emploie en premier lieu à obtenir la meilleure formulation du médicament générique.