Le chameau blatère, la sauterelle stridule et la souris chicote. Mais que disent-ils, exactement? C’est ce qu’on apprendra grâce à l’exposition Charabia animal: sous-titré pour les humains, présentée au Musée de la nature et des sciences de Sherbrooke, dès la mi-février.
«Cette exposition, qui se divise en quatre modules, est l’une des plus interactives que nous ayons jamais conçues, se réjouit Katy Crépeau, spécialiste de la communication scientifique, qui a collaboré au projet. Pour nous, l’interaction était un critère important, non seulement parce qu’elle va de pair avec le thème de la communication, mais aussi parce que la satisfaction de la clientèle est étroitement liée à son degré d’échange avec les installations, comme vient de le démontrer un sondage réalisé par le musée ontarien Science Nord.»
Quelques exemples: dans le module sur la séduction, le visiteur aura pour mission de deviner quel animal se cache derrière chaque déclaration d’amour. Dans la zone traitant des réactions au danger, il pourra découvrir comment les chiens de prairie ou les singes vervet signifient à leurs congénères la présence de divers prédateurs. Ou encore, dans la section intitulée «Connexion», imiter la danse des abeilles!