Que cherchez-vous ?

Publicité
09 janvier 2025
Temps de lecture : 2 minutes

À la recherche de vieux séismes au Québec

Une carte du Québec indiquant les différentes zones de risque sismique relatif. Le nord du Québec apparaît en bleu (risque bas). La vallée du Saint-Laurent apparaît en orange (risque moyen). La zone de Charlevoix et du Bas Saint-Laurent apparaît en rouge (risque haut).

Carte: Danielle Sayer

Des paléosismologues tentent de comprendre l’histoire sismique du Québec pour mieux prévoir l’imprévisible.

Le Québec a beaucoup moins à craindre que la côte ouest en matière de séismes : il est situé au milieu de la plaque nord-américaine. Pourtant, il y a trois zones sismiques avérées : l’ouest du Québec, Charlevoix-Kamouraska ainsi que le Bas-Saint-Laurent et la Côte-Nord. Les séismes peuvent  survenir dans des zones de faiblesse de la croûte terrestre ou lorsque d’anciennes failles, qui n’ont pas connu de mouvement important depuis très longtemps, se brisent soudainement [NDLR dû au rebond isostatique, qui est la remontée des masses continentales suite à la fonte des calottes glaciaires].

Les séismes anciens sont au cœur des recherches des paléosismologues. En retraçant l’historique des séismes ayant marqué le territoire québécois, Aube Gourdeau espère mieux cerner leur distribution, leur fréquence et leurs causes. « Nous scrutons le territoire et les images satellites lidars pour repérer des traces dans le paysage qui semblent provenir de vieux séismes », explique cette paléosismologue et étudiante à la maîtrise à l’Université McGill. Un séisme peut laisser des indices durables, comme une rupture dans le sol, des lits de rivières détournés ou des sédiments déplacés. « Lorsqu’un séisme puissant se produit, la roche se fracture jusqu’en surface.

Publicité