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Des ondes dans tous les sens
L’année 2017 a assurément été, pour la science, celle des ondes gravitationnelles. Ces petites ondulations de l’espace-temps, générées par des événements violents comme la fusion de trous noirs massifs, n’ont été détectées pour la première fois qu’en 2015. Depuis, les observations se sont multipliées, au point de devenir presque routinières (six fois en tout, dont quatre en 2017) ! Cinq fois sur six, les ondes provenaient de la collision d’énormes trous noirs. Mais c’est l’observation effectuée en août qui a le plus remué le monde de l’astronomie : les ondes, perçues simultanément par les deux détecteurs américains LIGO et leur pendant italien Virgo, étaient cette fois-ci issues de la fusion de deux étoiles à neutrons , qui sont parmi les objets les plus denses de l’Univers. Fait exceptionnel, la collision de ces étoiles a pu être localisée et donc observée par des dizaines de télescopes, sur Terre et dans l’espace, pendant une quinzaine de jours. Du jamais vu ! Le cataclysme a été analysé sous toutes les coutures, grâce à des signaux électromagnétiques enregistrés dans toutes les longueurs d’onde. L’ère de l’astronomie « multi-signaux » a débuté, et elle ouvre une nouvelle fenêtre sur l’Univers !

Éclipse solaire