Photo: Руслан Гамзалиев (Unsplash)
Pour faire parler les tableaux et les œuvres d’art, les grands musées du monde s’entourent de chimistes et d’équipement de pointe.
L’idée? Analyser les pigments, les matériaux, la technique des artistes, en apprendre plus sur l’histoire de l’art et mieux restaurer ou préserver les œuvres. Et aussi, à l’occasion, s’assurer de l’authenticité d’une pièce, comme nous l’expliquions dans le reportage Art: quand la science mène l’enquête .
Loin d’être exhaustive, voici une liste des techniques utilisées par ces chimistes de l’art.
Microscopie

Cinabre, Wikicommons
On peut distinguer les différentes couches ou la morphologie de certains pigments. « Par exemple. Le vermillon naturel se trouve dans le cinabre, un minéral, sous forme de particules grossières. Si on le synthétise, sa forme est beaucoup plus régulière », illustre Marie-Claude Corbeil, chimiste à l’Institut canadien de conservation.
Radiographie

National Galleries of Scotland
Utilisée sur les objets d’art dès la découverte des rayons X (notamment sur une momie égyptienne en 1895), la radiographie est toujours utilisée pour voir les repentirs et les repeints, le support sous-jacent (toile) et pour obtenir une image de la répartition des matériaux selon leur densité.
Sur les images ci-dessus, un portrait de Marie Stuart, reine d’Écosse, a été découvert par hasard en 2017 par une conservatrice de l’Institut de Courtald à Londres, qui scannait aux rayons X ce portrait d’homme peint au 16e siècle.