Explorée minutieusement par les archéologues, la nécropole de Saqqarah abrite notamment la pyramide à degrés de Djoser, créée par le célèbre architecte Imhotep. Image: Shutterstock
Plus d’une centaine de momies, un temple funéraire, des fragments de papyrus : ces derniers mois, les découvertes se multiplient en Égypte, révélant la complexité de l’industrie funéraire de la Basse Époque.
Pour la première fois en 2 500 ans, la lumière du jour s’infiltre à l’intérieur d’un sarcophage égyptien autour duquel s’affaire une équipe de chercheurs. À l’aide de rayons X, ces derniers déterminent que la momie qui s’y trouve serait celle d’un homme d’environ 40 ans.
Or, ce n’est pas dans l’ambiance austère d’un laboratoire que ces premières analyses sont réalisées, mais plutôt au milieu des caméras de journalistes du monde entier ! Cette momie n’est qu’un spécimen parmi la centaine présentée au cours d’une conférence de presse spectaculaire organisée par le ministère égyptien du Tourisme et des Antiquités en novembre 2020.
Les sarcophages en bois en parfaite condition et ornés de hiéroglyphes aux couleurs encore visibles remontent pour la plupart à la Basse Époque, une période de l’histoire d’Égypte s’étendant de 700 à 300 ans avant notre ère.
Cette rencontre avec les médias est la troisième en trois mois et elle sera suivie d’une autre qui s’est tenue le 16 janvier dernier . En tout, les archéologues ont exhumé environ 200 sarcophages de puits funéraires, des statues de divinités, des masques, des fragments d’un papyrus du Livre des morts