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23 juillet 2018
Temps de lecture : 2 minutes

Un poisson qui vous veut du bien

Chez ce poisson transgénique, les vaisseaux sanguins apparaissent en rouge et les vaisseaux lymphatiques en vert. Ce modèle a permis de découvrir, en 2017, un nouveau type de cellules jouant un rôle dans la formation de la barrière hémato-encéphalique qui protège le cerveau.

Manipulable à l’envi, le poisson-zèbre offre son corps sans retenue à la science et promet des avancées dans tous les domaines de la médecine.

Il ne fait que 4 cm de long, mais il porte sur ses « épaules » de poisson une grande responsabilité : celle d’aider à guérir, peut-être un jour, le cancer, le diabète et même la dépendance aux drogues. Danio rerio , ou poisson-zèbre, est devenu au cours des 20 dernières années une star des laboratoires.

Plus de 1 200 équipes de recherche du monde entier sont aujourd’hui inscrites à la base de données Zebrafish Information Network , contre 190 en 1998. Pourquoi un tel engouement ? C’est simple : facile à élever et même réputé « increvable », le poisson-zèbre ne prend pas de place, se reproduit abondamment (la femelle pond 200 à 300 œufs par semaine !) et coûte au final moins de 1 % du prix d’une souris.

S’il a été introduit dans le monde de la recherche dès 1970, ce poisson d’eau douce originaire d’Inde, habitué des animaleries, a conquis les labos dans les années 2000, grâce à l’essor de la génétique.

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