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21 juillet 2016
Temps de lecture : 4 minutes

Un retard à rattraper

Le béluga du Saint-Laurent devra encore patienter avant de pouvoir nager dans le fleuve en toute quiétude. « Je serais très étonnée que le Québec réussisse à atteindre son objectif de protéger 10 % de son territoire marin d’ici 2020 », soutient Sophie Gallais, chargée de projet Aires protégées pour Nature Québec, un organisme à but non lucratif qui œuvre à la protection de l’environnement.

Les projets d’aires marines protégées se font rares pour le Québec; la dernière annonce en ce sens remonte à 2013. Elle concernait la création de la réserve aquatique projetée de Manicouagan, dans la région de la Côte-Nord. Dès lors, toute exploitation minière, pétrolière ou gazière a été proscrite de façon à ne pas polluer ce garde-manger fréquenté par plusieurs organismes marins, dont la petite baleine blanche, désignée espèce en voie de disparition depuis 2014 par le Comité sur la situation des espèces en péril du Canada. Trois ans plus tard, où en sommes-nous ?

La nouvelle réserve aquatique de 712 km2 qui borde la péninsule de Manicouagan, à l’ouest de Baie-Comeau, est ajoutée aux 1 246 km2 du parc marin du Saguenay–Saint-Laurent, le premier écosystème marin protégé au Québec. Il ne resterait maintenant que quatre ans pour créer l’équivalent de sept autres parcs marins.

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