Que cherchez-vous ?

Publicité
12 mai 2016
Temps de lecture : 2 minutes

Zoom sur les nouveaux éléments superlourds

Quatre nouveaux éléments chimiques ont fait leur entrée dans le tableau périodique de Mendeleïev en 2016: les éléments 113, 115, 117 et 118. La septième ligne du tableau, sur laquelle il restait des blancs, est donc désormais complète.

Le noyau des atomes est composé d’un nombre variable de protons et de neutrons (le numéro atomique, par lequel on désigne les atomes dans le tableau périodique, correspond au nombre de protons du noyau). L’uranium est l’élément naturel le plus lourd, son noyau possédant 92 protons. L’élément le plus lourd synthétisé à ce jour possède 118 protons, c’est l’oganesson. Il fait partie des éléments « transuraniens », ce qui signifie littéralement au-delà de l’uranium.

Comment sont obtenus ces éléments?

Appartenant à la catégorie des atomes «  superlourds  » (comportant plus de 104 protons), ces 4 nouveaux éléments n’existent pas dans la nature. Par le passé, ils ont été recherchés en vain dans des météorites ou même dans des roches lunaires.

En fait, ils ont été obtenus en faisant fusionner deux atomes plus légers (par exemple le calcium et l’américium pour former le moscovium, qui a 115 protons). Pour obtenir le 117, les scientifiques ont ciblé du berkélium avec des projectiles de calcium.

Le défi est grand: les protons sont chargés positivement et ils se repoussent entre eux (ce qu’on appelle la répulsion coulombienne).

Publicité