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12 décembre 2018
Temps de lecture : 1 minute

Agressivité envers les choses mignonnes : la faute aux neurones!

Photo Chiến Phạm, Unsplash

Avez-vous déjà ressenti l’envie de mordre les joues d’un adorable bébé? De serrer ou de pincer très fort un chiot qui vous faisait fondre de tendresse? Rassurez-vous, vous n’êtes pas psychopathe pour autant.

Ce phénomène, désigné par le terme « agression du mignon » ou agressivité envers le mignon, est bien connu des psychologues. Ne dit-on pas d’ailleurs d’une chose adorable qu’elle est « à croquer »?

Ce sentiment est associé à une activité neuronale particulière, impliquant les circuits de la récompense et des émotions.

C’est ce que conclut une neuropsychologue de l’université de Californie qui a étudié par électrophysiologie la réponse électrique des neurones d’une cinquantaine de participants à qui l’on montrait des images de bébés humains et animaux plus ou moins mignons, et d’animaux adultes.

Les participants, qui portaient un casque avec des électrodes, évaluaient sur une échelle de 1 à 10 les sentiments ressentis face aux photos, qu’il s’agisse d’émotions positives, du fait de tomber en pâmoison devant un être mignon, ou encore du degré d’agressivité éventuelle.

« Il y avait une corrélation particulièrement forte entre l’évaluation de l’agressivité envers les animaux mignons et la réponse de récompense dans le cerveau suscitée par la vue de ces animaux mignons », explique l’auteure de l’étude, Katherine Stavropoulos, dans un communiqué.

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