Image: Unsplash
Le nouvel organisme Parité sciences travaillera de concert avec les enseignants de cégep afin que ceux-ci encouragent les jeunes femmes à s’inscrire en physique, en maths ou en informatique à l’université.
Au Québec, en 2021, les femmes forment toujours moins de 25% des étudiants au baccalauréat en physique. Un constat alarmant, qui a poussé trois mousquetaires (deux physiciennes et un physicien) à prendre le problème à bras-le-corps. Et pas seulement en physique : les mathématiques et l’informatique, où les effectifs féminins demeurent faibles, sont aussi dans leur mire. Leur arme secrète? Les enseignants de cégep.
«Les cours de physique au cégep sont suivis par 50% de femmes, d’après Statistique Canada, et c’est lorsqu’elles entrent à l’université qu’elles vont vers d’autres domaines. Le cégep est donc notre dernière chance pour les accrocher», indique Julie Hlavacek-Larrondo, l’une des mousquetaires et professeure au département de physique de l’Université de Montréal.
L’idée émane de l’initiative américaine STEP UP (Supporting Teachers to Encourage the Pursuit of Undergraduate Physics) née en 2017. Selon les données colligées par l’organisme, la parité est présente dans les cours de physique aux États-Unis jusqu’à l’entrée à l’université. C’est alors que les Américaines choisissent d’autres domaines d’études. Par contre, celles qui entreprennent un baccalauréat en physique y restent.