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Une histoire pour le moins inusitée s’est déroulée dans une université canadienne.
Un chercheur qui était jusqu’à récemment en poste à l’Université Queen’s, en Ontario, passera sept années en prison pour avoir empoisonné à plusieurs reprises son collègue de laboratoire.
La victime et son bourreau, Zijie Wang, effectuaient tous les deux un stage postdoctoral au département de chimie au moment des faits. Ils ont même déjà été colocataires.
Dans son témoignage, rapporté par le journal interne de l’établissement universitaire , le jeune chercheur empoisonné a raconté le premier épisode suspect, datant de janvier 2018. Une pointe de tarte aux pommes, dans sa boîte à lunch, avait une drôle d’amertume. Il a été pris de vomissements et de diarrhées peu de temps après y avoir goûté.
Dans les semaines suivantes, ce même goût étrange avait imprégné une autre tarte aux pommes, une brioche et de l’eau consommées à l’université.
Grâce à une caméra installée pour appréhender le suspect, la victime a découvert que Zijie Wang injectait une substance dans sa nourriture.
Il s’agissait de n-nitrosodiméthylamine (NDMA), un composé toxique parfois utilisé en recherche médicale. Cette même substance a d’ailleurs causé la mort d’un étudiant chinois , en 2013, à Shanghai, lui aussi empoisonné par son colocataire.