L’industrie québécoise des croisières internationales a le vent dans les voiles. Entre 2008 et 2015, le nombre de croisiéristes a plus que doublé, passant de 127 000 à 270 000. « Le Québec a beaucoup à leur offrir, estime René Trépanier, directeur général de l’Association des croisières du Saint-Laurent (ACSL). Le fleuve et ses mammifères marins, le fjord du Saguenay, les Îles-de-la-Madeleine, le rocher Percé, l’île Bonaventure, le cap Diamant; c’est un spectacle naturel perpétuel. »
Dans un marché où la demande dépasse largement l’offre – 23 millions de personnes dans le monde ont fait une croisière l’an dernier, et leur nombre croît de 7 % chaque année – le Québec se positionne comme une destination aux attraits inédits. « Les gens qui font des croisières en font beaucoup, en moyenne huit ou neuf dans leur vie, indique M. Trépanier. Quand un touriste est allé trois fois dans les Caraïbes et qu’il a déjà sillonné la Méditerranée, il a envie d’autre chose. Et nous représentons la nouveauté ! »
Si le Québec est tant prisé par les croisiéristes, ce n’est pas seulement en raison de sa beauté naturelle. C’est surtout grâce à la Stratégie du développement durable et de promotion des croisières internationales de Tourisme Québec.