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02 février 2017
Temps de lecture : 1 minute

Des profs d’ici prêts à accueillir les chercheurs coincés hors des États-Unis

Des professeurs de partout dans le monde, dont le Québec, offrent un espace dans leur laboratoire pour accueillir les chercheurs rabroués aux frontières américaines, sur la  Science Solidarity List .

Le décret migratoire du président Donald Trump, entré en vigueur le 27 janvier et valide d’abord pour 90 jours, limite l’entrée aux ressortissants du Yémen, de l’Iran, de l’Irak, de la Syrie, de la Libye, de la Somalie et du Soudan.

Il n’est pas clair si les étudiants ou travailleurs munis d’un visa sont touchés; l’administration a fourni des réponses contradictoires à cette question.

Ainsi, un étudiant au doctorat ou un chercheur postdoctoral dans une institution américaine et provenant d’un de ces pays pourrait se voir refuser l’entrée aux États-Unis lors de son retour après un congrès scientifique ou des vacances à l’étranger, par exemple. «C’est dommage, car le fruit des travaux de recherche circule de façon libre partout dans le monde, mais les chercheurs, eux, ne peuvent pas se déplacer», commente Christian Landry, professeur à l’Université Laval et chercheur en génomique évolutive.

«J’ai fait mon doctorat aux États-Unis et je comprends combien c’est important d’y revenir. Les gens ont non seulement du travail qui les attend, mais aussi des maisons, des conjoints, des enfants, des chiens!» Surtout, les États-Unis se privent de «grands talents».

Un chercheur dans son laboratoire

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