Photo: Nikolay Georgiev www.flickr.com/photos/nikolayhg1/7163283130
Les postes de professeurs échappent-ils aux personnes racisées et aux Autochtones? En raison du contexte social de dénonciation du racisme systémique, Québec Science a analysé les statistiques d’embauches récentes.
Les universités sont tenues d’inclure une plus grande diversité (femmes, Autochtones, minorités visibles et ethniques, personnes handicapées) parmi leurs employés en vertu de la Loi sur l’accès à l’égalité en emploi dans des organismes publics . Cela concerne tous les types d’emploi: professeurs, chargés de cours, techniciens, employés de bureau, etc. Les cibles à atteindre ne sont pas une simple traduction de la proportion de chaque groupe dans la population. Elles varient pour chaque établissement, selon la région et le bassin de personnes qualifiées disponibles pour chaque groupe d’emploi, établi à partir du recensement canadien.
«On s’entend qu’il y aura moins de minorités visibles en Abitibi qu’à Montréal, et qu’il y aura plus d’Autochtones en Abitibi qu’à Montréal», donne en exemple Karima Mokarram, coordonnatrice de l’accès à l’égalité pour la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse (CDPDJ). Cet organisme indépendant a le mandat de veiller à l’application de la Loi, qui vise à «corriger la situation des personnes faisant partie de certains groupes victimes de discrimination en emploi».