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19 septembre 2014
Temps de lecture : 1 minute

Écologie: acheter, c’est sauver

Vous avez quelques millions à dépenser? Si vous êtes de ces nouveaux écolos philanthro­pes, vous rêvez sans doute de les utiliser pour protéger l’habitat d’espèces en dan­ger, comme la salaman­dre à quatre orteils, la grive de Bicknell ou la paruline azurée. Vous créerez peut-être alors votre propre fiducie foncière ou ferez des dons à des organismes comme Conservation de la nature Canada ou Canards illimités Canada, avec l’intention ferme de mettre à l’abri des promoteurs immobiliers quel­ques-uns de nos plus beaux territoires et les espèces fragiles qui les fréquentent.

Au Québec, Conservation de la nature Canada (CNC) a réussi à mettre à l’abri de la spéculation et du développement outrancier 386 km2 de terres privées depuis sa fondation, en 1962, par une poignée de naturalistes ontariens. D’accord, cela représente une tache à peine visible sur les 152 000 km2 d’aires protégées créées par le gouvernement du Québec à ce jour. Mais les règles du jeu ne sont pas les mêmes.

«Le gouvernement québécois crée des aires protégées dans le Nord. C’est facile, là-haut: il n’y a aucune pression urbaine! tonne Jean Paré, journaliste à la retraite, ancien président de CNC pour la région du Québec, et qui siège toujours au conseil d’administration de l’organisme.

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