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26 octobre 2012
Temps de lecture : 2 minutes

Examiner l’avenir des universités

Même en science, le Canada compte deux solitudes. Alors que le pays figure parmi les moins performants en matière d’investissement dans le domaine de la recherche, le Québec arrive à tirer son épingle du jeu. Mais il faut réévaluer le rôle des universités.

Gaétan LafranceProfesseur à l’Institut national de la recherche scientifique (INRS), Gaétan Lafrance a près de 40 ans d’expérience en recherche. Il a participé à l’étonnant programme sur la fusion nucléaire avec le réacteur Tokamak construit à Varennes, près de Montréal, qui a été démantelé à la fin des années 1990. Diplômé en sciences et en génie, il a été souvent consulté sur les politiques de recherche et les questions d’énergie. La contestation étudiante du printemps dernier et les inquiétudes qui planent sur la mission des universités, ainsi que sur la science, l’ont interpellé.
«La recherche figure loin dans les priorités sociales; c’est un secteur rendu précaire, trop souvent soumis aux aléas politiques», soutient-il. Il a récemment signé Quel avenir pour la recherche? aux Éditions MultiMondes. Nous l’avons rencontré.

L’avenir de la recherche semble vous préoccuper. Pourquoi?
Ça fait maintenant 40 ans que nous avons restructuré notre recherche et notre réseau universitaire au Québec. C’est l’histoire d’une génération, mais est-ce que les choix que nous avons faits sont encore pertinents? C’est ce que je me demande.

Il y aurait un problème?

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