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Comment leur assurer une meilleure intégration? Une étude de cas montre la voie.
Pour Bob, neuf ans, comme pour 17 000 autres jeunes Québécois autistes, interagir avec les enfants dans un camp d’été et s’intégrer au groupe est un défi de taille. C’est pourquoi une équipe de l’Université de Sherbrooke s’est penchée sur l’expérience vécue par Bob pour déterminer s’il vaut mieux révéler ou taire le diagnostic d’autisme aux moniteurs et aux participants.
Les parents hésitent parfois à aborder le sujet de crainte que leur enfant soit exclu ou stigmatisé. « Ils ont peur qu’on leur ferme les portes du camp, qu’on ne veuille pas de leur enfant », indique Mélanie Couture, professeure à la Faculté de médecine et des sciences de la santé de l’Université de Sherbrooke. Il est vrai que les camps sont des endroits très stimulants et par le fait même complexes à apprivoiser pour les enfants autistes, car leurs sensibilités sensorielles sont exacerbées. « Le bruit, certains sons, la lumière et la proximité sont des stimulations qu’ils ont beaucoup de difficulté à gérer. Cette difficulté peut souvent dégénérer en crise où l’enfant se désorganise : il pleure, crie, se met en boule, frappe. »