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Aujourd’hui encore, notre espèce est en pleine évolution. De récentes études en détectent la marque – fine, mais bien présente – sur le niveau de cholestérol, la taille ou la fertilité. À quoi ressemblera l’humain du futur?
En ce jeudi soir froid et neigeux, l’ambiance chaleureuse au Waverly, au cœur du Mile End, à Montréal, invite aux rapprochements. Sous l’éclairage tamisé, les serveuses apportent verres de bière et cocktails aux tables. Bien que plusieurs clients se retrouvent entre amis, d’autres, visiblement, sont venus à des rendez-vous galants ou pour faire des rencontres.
C’est dans des lieux comme celui-ci que se dessine aujourd’hui l’évolution de l’espèce humaine. Car, contrairement à ce que la plupart des gens pensent, l’évolution n’a pas de finalité, et celle de notre espèce n’est donc pas arrivée à terme. L’environnement dans lequel nous vivons, en constante mutation, nous impose sans relâche des pressions évolutives. La culture propre à chaque société aiguille d’autant de manières la sélection naturelle. L’humain se transforme.
« En raisonnant par l’absurde, on peut se demander ce qu’il faudrait pour qu’une population humaine n’évolue pas », dit Alexandre Courtiol, chercheur en biologie évolutive au Leibniz Institute for Zoo and Wildlife Research, à Berlin.