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Les sciences de la nature sont de plus en plus populaires au cégep. On ne sait pas encore pourquoi.
Ça bouillonne de plus en plus dans les laboratoires des cégeps. Lentement mais sûrement, les programmes de sciences font le plein d’étudiants. À la rentrée de 2015, les étudiants en sciences représentaient 29 % des inscrits du secteur préuniversitaire. Six ans plus tard, c’était 33 %. Une croissance modeste, mais constante, attribuable essentiellement aux adolescents.
Car si d’autres programmes (surtout ceux du secteur technique) attirent un mélange d’adultes, d’étudiants étrangers ou de cégépiens ayant changé de programme, les admis en sciences de la nature sont à 91 % des finissants de cinquième secondaire, selon le Service régional d’admission du Montréal métropolitain. Les courbes démographiques prévoient que la cohorte du secondaire croîtra jusqu’en 2026 : ça pourrait jouer du coude dans les labos au cours des prochaines années…
« On va avoir de la difficulté à les caser ! » s’exclame Caroline Cormier, enseignante de chimie au cégep André-Laurendeau. Contrairement aux classes de mathématiques ou de français, qui comptent régulièrement une quarantaine d’étudiants, les laboratoires de ce collège du sud-ouest de l’île de Montréal ne peuvent en accueillir que 32 à la fois.
Il faudra aussi recruter plus d’enseignants pour former tout ce beau monde.