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22 septembre 2011
Temps de lecture : 2 minutes

La meilleure école au monde


Mardi, le 4 septembre 1951. Le cœur voulait m’éclater dans la poitrine. Je marchais pour la première fois vers l’école. J’étais à la fois fier et anxieux. La pression était forte. Ma mère m’avait appris à écrire «maman», elle tenait directement de l’ensei­gnante, mademoiselle Laporte, que je serais invité à écrire un mot au tableau noir dès les premières heures de classe. Je ne le savais pas, mais cette volonté de mes parents de me faire entrer du bon pied à l’école, et les liens qu’ils entretenaient déjà avec mon enseignante, seraient des atouts puissants dans ma vie d’écolier.

Et puis j’allais fréquenter une petite école.

Les petites écoles – on l’apprendrait de recherches menées au début des années 1960 – créent des conditions de réussite que n’offrent pas, ou peu, les gros établissements. Le suivi des enfants est plus aisé, et leur engagement dans des activités parascolaires sportives ou culturelles y est facilité.

Soutien des parents, liens entre l’école et la famille, petites classes dans de petites écoles sont aujourd’hui encore des facteurs clés de la réussite scolaire.

On oublie cependant que l’école d’autrefois produisait aussi son lot de décrocheurs; beaucoup plus, en fait, qu’au­jour­d’hui. Le taux de décrocha­ge était deux fois plus élevé en 1979 qu’il ne l’est actuellement.

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