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21 juillet 2016
Temps de lecture : 1 minute

La Stratégie maritime, selon Jean D’Amour

Le ministre délégué aux Affaires maritimes du Québec, Jean D’Amour, a grandi les pieds dans l’eau, à Rivière-du-Loup. Il affirme d’ailleurs que le Saint-Laurent est son repère. Il est maintenant chargé d’en faire un levier économique, suivant la Stratégie maritime du Québec, dotée d’un budget de 1,5 milliard de dollars pour les cinq prochaines années.

Le gouvernement du Québec s’était engagé à protéger 10 % du territoire marin pour 2015. Finalement, la stratégie vise 2020. Cet objectif est-il donc si difficile à atteindre ?
Il ne s’agit pas simplement de prendre un crayon et d’encercler sur une carte le territoire à protéger. C’est un processus lourd qui implique aussi le gouvernement fédéral. Mais dans la lettre de mandat que j’ai reçue de mon premier ministre, c’est très clair : je dois livrer ça. Probablement que, à la reprise des travaux parlementaires en septembre, on pourra préciser quand, où et dans quelles conditions cela va se produire.

Vos 16 nouvelles « zones industrialo-portuaires », c’est-à-dire des sites autour des ports où des entreprises s’installeront, vont récolter une bonne partie du budget. Pourquoi ne pas avoir concentré vos énergies autour de deux ou trois grands ports ?
Chacune des régions est différente. Rimouski, par exemple, a une vocation scientifique. On ne mettra pas de l’industrie lourde dans son centre-ville.

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