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02 décembre 2011
Temps de lecture : 1 minute

Le bilinguisme c’est for me? dable!

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[mks_one_half]Dans la cour de récréation de l’école Nesbitt, du quartier Rosemont, à Montréal, une horde d’enfants vêtus de pantalons bleu marine et de teeshirts blancs se la jouent David Beckham, s’échangeant joyeusement un ballon de soccer. «Par ici, Sam!» «Man, that was close!» Le brouhaha est assourdissant, mais on entend surgir de la mêlée des phrases de français, d’anglais et même d’italien. Ici, les jeunes passent d’une langue à l’autre comme si c’était la chose la plus naturelle du monde.[/mks_one_half]

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«Certains de nos élèves ont grandi dans un environnement bilingue ou trilingue», raconte Luisa Mercadante, professeure de sixième année qui maîtrise aussi bien le français que l’anglais et l’italien, tout comme quelques-uns de ses protégés qui prennent l’autobus de Mont­réal-Nord pour se rendre à Nesbitt. «D’autres sont unilingues anglophones mais, à la fin de la deuxième année, la plupart parlent le français comme si c’était leur langue maternelle», poursuit l’enseignante.
L’école Nesbitt, rattachée au English Montreal School Board, offre un programme d’immersion intensive à ses élèves. La maternelle, la première et la deuxième année se déroulent entièrement en français. À partir de la troisième, la moitié des matières sont enseignées dans la langue de Molière, et les autres, dans celle de Shakespeare.

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