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21 juillet 2016
Temps de lecture : 1 minute

L’instinct de l’exploratrice Mylène Paquette

On connaît surtout l’ambassadrice du Saint-Laurent de la Fondation David Suzuki pour sa traversée de l’Atlantique Nord à la rame, en solitaire, il y a trois ans. Mais plus tôt, en 2011, Mylène Paquette, partie de Montréal, avait rallié les Îles-de-la-Madeleine. À l’huile de bras. Toute une façon de connaître le fleuve !

La descente du Saint-Laurent s’est-elle avérée un bon entraînement en prévision de votre traversée de l’océan ?
J’étais super naïve avant de la faire ! Parce que, en réalité, ramer sur le fleuve, c’est plus rigoureux que sur l’Atlantique. Sur l’océan, tout le matériel est attaché. Alors si ça brasse, je mets l’ancre flottante et je rentre dans ma cabine. La seule chose que je pourrais frapper, c’est un autre navire, et c’est très peu probable.

Sur le Saint-Laurent, le danger était de m’échouer sur la côte et de détruire le bateau. À côté du numéro de série de mon embarcation, d’ailleurs, c’est écrit en très gros de ne pas l’utiliser ailleurs que sur l’océan. Elle est lourde et peu manœuvrable.

Qu’avez-vous découvert sur ce grand trajet ?
Que le Saint-Laurent change d’un kilomètre à l’autre. Entre Montréal et Boucherville, on a l’impression de faire un voyage dans le temps. Près des îles de Boucherville, on ne se croirait jamais à proximité de la ville !

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