Tous les trois ou six mois, une vingtaine de nouveaux locataires investissent la maison Notman , le quartier général des start-ups à Montréal. Ces jeunes, créatifs, talentueux et motivés, rêvent tous de faire les prochains Snapchat, Instagram ou WhatsApp. Le directeur, Noah Redler, explique l’engouement pour cette nouvelle forme d’entrepreneuriat hautement techno.
Parlez-nous de cette culture entrepreneuriale des start-ups.
Aujourd’hui, pour se lancer en affaires, il ne faut souvent qu’une idée, un ordinateur et une connexion à Internet. Et c’est accessible à tout le monde, depuis Rivière-du-Loup jusqu’à Sherbrooke. Il faut seulement être capable de développer un bon produit et de le proposer aux bons acheteurs. C’est pour ça que les start-ups vivent un véritable boum. Nous sommes encore bien loin du dynamisme de New York ou de la Californie; nous ne voulons toutefois pas copier le modèle des autres. Nous souhaitons créer une communauté start-up qui ait une couleur bien montréalaise. Nous vivons dans une des villes les plus abordables en Amérique du Nord pour y monter une petite entreprise. Pourtant, nous manquons vraiment de financement. Aussi, une initiative comme la maison Notman cherche-t-elle à freiner l’exode vers les États-Unis ou Toronto.
Quels sont les modèles de start-ups québécoises?
Voici de bons exemples: le détaillant de vêtements pour hommes en ligne Frank and Oak ; le site de commerce électronique Beyond the Rack