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18 mai 2017
Temps de lecture : 4 minutes

Mères porteuses: pratique noble ou immorale ?

La gestation pour autrui est permise au Canada, si elle n’est pas rémunérée. Au Québec, en revanche, les ententes entre mères porteuses et parents d’intention n’ont aucune valeur légale. Doit-on légaliser la pratique ?

Le gouvernement provincial travaille présentement à clarifier le flou juridique autour de la gestation pour autrui, alors que deux décisions récentes de la cour ont forcé la province à reconnaître l’adoption de bébés par des parents d’ici ayant eu recours à des mères porteuses en Asie, pour le bien des enfants.

Il faut savoir que, si certains couples trouvent dans leur entourage ou sur le Web une Québécoise prête à porter leur enfant, d’autres se tournent vers des cliniques de fertilité controversées dans les pays en voie de développement.
Est-ce une instrumentalisation du corps des femmes ?

Ou un contrat louable qui fait le bonheur de toutes les parties ? La sociologue Maria De Koninck , professeure émérite à la faculté de médecine de l’Université Laval, estime qu’il faut bannir cette pratique à tout prix.

À quand remontent les débuts de la pratique ?

Cela fait à peu près 40 ans. J’ai écrit sur les mères porteuses pour la première fois en 1985. J’étais professionnelle de recherche au ministère de la Santé du Québec et on avait eu vent de cette nouvelle pratique, rendue possible avec la fécondation in vitro.

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