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26 novembre 2024
Temps de lecture : 4 minutes

La population mondiale ne croîtra pas éternellement

Illustration symbolisant les contrastes du taux de fécondité entre différents pays. Sur fond jaune, des parents poussent des bébés en poussette. La forme du corps de chaque parent a les contours d'un pays du monde. La poussette contient un ou plusieurs bébés, selon le pays.

Illustration: Raymond Biesinger

Nous sommes plus de huit milliards sur Terre. Mais la croissance de la population ralentit. À quoi ressemblera la planète en 2050 ou en 2100 ? Les démographes projettent un portrait tout en contrastes.

L’humanité est une jeune multimilliardaire. Il lui a fallu 300 000 ans pour accumuler son premier milliard d’humains, 123 ans pour atteindre le deuxième milliard… et seulement 11 ans pour passer de 7 à 8 milliards, un cap franchi en 2022.

Si on s’est longtemps inquiété des dangers de cette explosion démographique, les experts sont aujourd’hui raisonnablement convaincus que la population mondiale atteindra un sommet au cours de ce siècle, avant de commencer à… décroître. Cette diminution est même déjà entamée dans certains pays.

Les projections démographiques sur quelques décennies laissent entrevoir de profondes transformations. Différentes, même, de celles qu’on prévoyait il y a encore quelques années à peine. L’Occident sera résolument vieux ; la Chine, deux fois moins peuplée ; et l’Afrique subsaharienne, toujours jeune, mais deux fois et demie plus peuplée. Partout, on aura de moins en moins d’enfants. Faut-il s’en réjouir ? S’en inquiéter ? Ou simplement en prendre acte ?

Comment font les démographes pour établir ces projections ? Dans quelle mesure peut-on s’y fier ? Décryptage.

Partir sur de bonnes bases

C’est l’Organisation des Nations unies (ONU) qui produit les projections mondiales les plus largement utilisées.

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