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16 novembre 2017
Temps de lecture : 3 minutes

S’épanouir malgré les retards

Le dépistage précoce chez les enfants avec des retards de développement est au cœur des recherches de Carmen Dionne, professeure au département de psychoéducation à l’Université du Québec à Trois-Rivières. Maintes fois ré compensée pour ses travaux, elle a obtenu, en 2016, une Chaire UNESCO pour étudier de meilleures pratiques d’intervention auprès de ces enfants en difficulté, en impliquant davantage les familles et la communauté.

Vous étudiez depuis longtemps le développement de l’enfant de six ans et moins. Lorsqu’on parle d’un enfant en difficulté ou avec des besoins particuliers, que veut-on dire exactement ?

C’est un enfant qui peut avoir une incapacité physique, intellectuelle ou sensorielle. On parle notamment du trouble du spectre de l’autisme, d’une déficience intellectuelle ou visuelle, d’un trouble de la communication, etc.

Comment dépiste-t-on ces retards de développement ?

On utilise entre autres un questionnaire rempli par les parents ou les éducatrices en milieu de garde, ou tout autre proche. Ce sont des questions simples sur des comportements facilement observables. Par exemple, on demande si l’enfant peut boutonner son manteau. Est-il capable de prendre un petit morceau de nourriture avec ses doigts ? Vous regarde-t-il quand vous lui parlez ? Cet outil couvre les premiers mois de vie de l’enfant jusqu’à l’entrée à l’école. Cela donne donc, à différentes périodes, un portrait de son développement avec ses forces et ses faiblesses.

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