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23 mars 2016
Temps de lecture : 2 minutes

Sexe, amour et nouvelles relations

Lancé en 2013 par l’Université du Québec à Montréal (UQAM),
l’Université Laval et l’université Windsor, en Ontario, le projet Études des parcours relationnels intimes et sexuels (ÉPRIS) vise à mieux comprendre comment nos contemporains interagissent dans leur intimité amoureuse et sexuelle. Nous avons demandé au codirecteur de cette étude, le sociologue et professeur de sexologie Martin Blais, de l’UQAM, de nous en dire plus sur les nouvelles configurations relationnelles.

Votre recherche révèle l’émergence de nouvelles formes de relations intimes. Le couple est-il en train de se transformer?

La très vaste majorité des répondants à notre étude avaient adopté le modèle dyadique monogame. Quant aux autres formes de relations, on distingue les configurations conjugales et celles qui ne le sont pas.
Du côté des relations conjugales, les couples monogames sont encore majoritaires, mais on observe d’autres modèles qui varient en fonction de trois critères: l’exclusivité sexuelle (la fidélité), l’exclusivité amoureuse, ainsi que le rapport à la domesticité (principalement le fait de vivre ensemble ou non). On voit ainsi des couples qui choisissent de ne pas vivre sous le même toit; d’autres, de ne pas avoir d’exclusivité sexuelle avec leur partenaire, ce qu’on appelle un couple ouvert; d’autres encore, de pratiquer le «polyamour», par exemple en ajoutant un troisième partenaire à leur couple.

Les relations non conjugales sont-elles aussi diversifiées?

Bien sûr.

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