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18 décembre 2015
Temps de lecture : 4 minutes

Un vaccin contre l’obscurantisme?

Vacciner ou pas? La question ne devrait même pas se poser.

Le docteur Paul A. Offit est la bête noire du mouvement antivaccin aux États-Unis. Ce pédiatre, professeur et chercheur à l’université de Pennsylvanie, spécialiste de renommée internationale en vaccination, virologie et immunologie, poursuit un combat homérique pour convaincre un maximum de sceptiques de la nécessité des vaccins.
Il est aussi l’un des concepteurs du vaccin contre les rotavirus – le RotaTeq–, première cause de diarrhée grave chez les petits. Nous l’avons rencontré à Montréal, alors qu’il était invité par l’Université McGill, il y a quelques semaines.

De plus en plus de gens, surtout des parents de jeunes enfants, alertés par les réseaux sociaux, sont réfractaires aux vaccins. Cela vous surprend-il?

On peut comprendre que de nombreuses personnes, particulièrement des parents de bébés ou de jeunes enfants, éprouvent des craintes envers les substances qu’on introduit dans le corps. Surtout que, dans les premières années de sa vie, un enfant se verra administrer pas moins de 14 vaccins différents, et jusqu’à 5 inoculations en même temps. Comme tout médicament ou toute intervention chirurgicale, les vaccins ne sont pas exempts de risque. Mais aujourd’hui, ils ont fait l’objet de tests très rigoureux avant d’être approuvés par les autorités chargées de veiller à la santé publique, et ils ont tous fait leurs preuves.

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