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28 mars 2017
Temps de lecture : 2 minutes

Votre belle-mère veille sur vos gènes

Et si nos grands-mères nous aidaient à « nettoyer » les génomes ? Une fascinante théorie étudiée de près au Québec !

Rappelez-vous : si l’on s’en tient à Darwin, le but de tout individu est de se reproduire. Et la sélection naturelle permet d’amener les plus aptes, les mieux adaptés, à survivre et à se reproduire davantage. Autrement dit, les « bons » gènes sont favorisés au fil de l’évolution. Les humains n’échappent pas à cette loi impitoyable. Ceux qui sont atteints d’une maladie génétique mortelle pendant leur enfance ont ainsi peu de chance de transmettre leur ADN.

Mais pour les maladies génétiques qui apparaissent à l’âge adulte, après la période de reproduction, la sélection naturelle est en quelque sorte désarmée et ne parvient pas à éliminer les mutations délétères. « À moins que les grands-mères ne jouent un rôle en veillant sur la progéniture de leurs propres enfants » réplique Luis Barreiro du CHU Ste-Justine où il étudie la génétique des populations humaines ( épisode 8 de notre balado L’héritage des pionniers ).

Le rapport ? Il est simple : les grands-mères en bonne santé s’occupent en partie des petits-enfants et soulagent ainsi la mère qui s’attèle plus rapidement à la conception du prochain.

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