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La 5G sera-t-elle plus efficace sur le plan énergétique ou aura-t-elle une empreinte écologique importante en raison de la consommation de données? Deux visions s’affrontent.
Il est difficile d’anticiper les répercussions environnementales de la 5G tant que les modalités de son implantation restent inconnues. Quoi qu’il en soit, deux visions s’affrontent : alors que certains vantent la meilleure efficacité énergétique de la 5G, doublée d’une gestion plus « intelligente » des villes et de l’industrie, d’autres s’inquiètent de la prolifération numérique. Pour l’instant, le monde virtuel serait responsable d’environ 3% à 4% des émissions mondiales de gaz à effet de serre et son empreinte écologique ne cesse d’augmenter.
Les « coûts » environnementaux sont multiples. Il y a d’abord ceux liés à la fabrication des infrastructures et des appareils (antennes, téléphones). « On a besoin d’antennes spécifiques pour chaque gamme de fréquences utilisée », dit le physicien Paul Fortier. Ainsi, pour le passage aux ondes millimétriques, il faudra installer 60 000 nouvelles antennes pour couvrir la ville de Montréal (où il y a présentement 1 200 antennes pour la 4G).
Autre écueil : on ne pourra pas accéder au réseau 5G avec un « vieux » téléphone… Ce dont se réjouissent ouvertement les fabricants.