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25 septembre 2012
Temps de lecture : 2 minutes

Adapter les infrastructures routières au climat nordique

Mathieu Robert

Jean-Pascal Bilodeau
Chercheur en génie civil à l’Université Laval Mathieu Robert
Professeur en génie civil à l’Université de Sherbrooke

La santé de nos artères… routières

Bouchons, nids-de-poule, ponts en réfection… pas toujours facile d’être un automobiliste au Québec. Comment soigner le réseau routier?
Par Bouchra Ouatik

Au Québec, l’état des routes, c’est comme la météo: un éternel sujet de discussion. Ce n’est peut-être pas étonnant, car si nos routes se dété­riorent si rapidement, c’est précisément à cause du climat. «Au Québec, on reçoit beaucoup de précipitations, et les chaussées doivent être adaptées», souligne Jean-Pascal Bilodeau, chercheur en génie civil à l’Université Laval. Mais plus que la quantité de pluie ou de neige, ce sont les grands froids, l’alternance entre les périodes de gel et de dégel, ainsi que l’épandage de sel qui accélèrent le vieillissement des ponts et chaussées.Au sein du groupe I3C (pour «interaction charges lourdes/climat/chaussées»), Jean-Pascal Bilodeau travaille à adapter les routes aux conditions climatiques. Il a ainsi conçu une grille de drainage qui s’insère sous le bitume pour empêcher que la chaussée ne se retrouve saturée d’eau.

Il faut savoir que les routes sont faites d’un mélange de granulat et d’asphalte concassée, qui sert de fondation; le tout est recouvert de bitume. Lorsqu’une grande quantité d’eau s’infiltre dans la chaussée, la couche de fondation s’affaiblit.

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