Depuis plus de 25 ans, cette femme de tête crée des ponts entre les chercheurs et les entreprises au nom du progrès de la science et de l’innovation.
Bien avant d’avoir un diplôme en poche, Nancy Déziel était animée par un but précis. « Faire de la recherche pour aider les entreprises à mettre au point des technologies environnementales. C’est ce qui m’allumait », raconte-t-elle. En 1993, alors étudiante en techniques de laboratoire au collège Shawinigan, elle cogne à la porte du Centre national en électrochimie et technologies environnementales (CNETE). Elle y effectue un stage, puis y gravira les échelons pour décrocher le poste de directrice générale en 2009.
« Nos technologies sont utilisées dans plusieurs secteurs, de l’agrotransformation à la pharmaceutique, en passant par la transformation des minerais, les énergies renouvelables et la chimie verte », constate Nancy Déziel.
Ainsi, le CNETE a aidé Bio-K à concevoir ses probiotiques végétaliens et Nemaska Lithium à obtenir certains brevets en vue de commercialiser des sels de lithium destinés à la fabrication de batteries dans l’électrification des transports.
De plus, le CNETE travaille depuis une dizaine d’années avec la Société Laurentide sur les enjeux bactériologiques et toxicologiques du recyclage de peinture au Québec. L’entreprise a lancé en 2018 un rénovateur d’asphalte fabriqué à partir de peintures et de pigments recyclés.