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18 novembre 2018
Temps de lecture : 2 minutes

Effets spéciaux: copier les lois de la nature

Image: Rodeo FX, Bladerunner 2049

Robin Tremblay l’affirme sans hésiter : humains mis à part, la barrière du réalisme a été franchie par les artisans des effets spéciaux. « Dans les films, depuis deux ou trois ans, je ne vois plus les défauts qui me gênaient dans les feux, les explosions ou les destructions. Il reste encore un peu de travail pour reproduire à la perfection les liquides, la neige, le sable, mais on a énormément progressé », constate celui qui se spécialise dans le photoréalisme, c’est-à-dire l’art d’observer les objets réels et de reproduire leurs propriétés en images de synthèse.

L’illusion est telle qu’aujourd’hui l’immense majorité des films font appel à des trucages impossibles à déceler. Mais pour reproduire le monde à la perfection au cinéma, il a d’abord fallu traduire ses lois en équations. De quelle façon une roche renvoie-t-elle la lumière ? Comment la fourrure d’un ours bouge-t-elle lorsque l’animal court ? Comment le mur d’un immeuble est-il pulvérisé lors d’une explosion ?

Les artistes d’effets spéciaux composent avec des logiciels commerciaux, qui intègrent des simulations de toutes sortes de phénomènes physiques, comme l’écoulement d’un fluide, la cinématique d’un gaz ou l’effet de la gravité. Chaque année, les techniques s’affinent pour reproduire l’eau, les particules, les cheveux… « Mais chaque entreprise élabore aussi des extensions de logiciels supplémentaires selon ses besoins. Pour Paddington 2

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