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16 mai 2019
Temps de lecture : 4 minutes

Avec les exosquelettes, l’humain deviendra-t-il bionique?

Vues de dos et de face de l’exosquelette Uprise, conçu par l’entreprise québécoise Mawashi et destiné à faciliter le transport des charges par les soldats en mission. Image: Mawashi

Les exosquelettes, armatures à caractère futuriste, commencent à conquérir l’industrie et la médecine… Seront-ils à la hauteur de leurs promesses?

Dans un laboratoire de l’entreprise Mawashi à Saint-Jean-sur-Richelieu, Alex, un ex-militaire athlétique en tenue de camouflage, court sur un tapis roulant sous l’œil attentif d’un kinésiologue. Plusieurs capteurs placés sur ses genoux, son torse et ses jambes sont reliés à un moniteur. Par-dessus les vêtements de l’ancien soldat, un prototype de l’exosquelette Uprise permet de mieux distribuer le poids du sac à dos qu’il porte en épargnant sa colonne vertébrale.

L’exosquelette conçu par Mawashi est fait de tiges de titane qui descendent le long des jambes de l’ancien soldat et sont fixées à une ceinture coulissante. Celle-ci est rattachée, dans le dos, à une structure articulée ressemblant à une colonne vertébrale sur laquelle peut être accroché le sac à dos. L’ensemble épouse avec fluidité les mouvements du soldat.

«J’aime le fait de ressentir moins de pression dans les genoux. Je ne sens pas le poids des charges que je porte parce qu’il est réparti afin d’épargner mes articulations», témoigne Alex. «Grosso modo, l’exosquelette prend 70 % de la charge qu’Alex porte, puis la redirige vers le sol. Cela lui permet d’éviter les blessures», ajoute Alain L. Bujold, président de cette entreprise québécoise experte en commercialisation et conception d’exosquelettes.

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