Que cherchez-vous ?

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18 septembre 2014
Temps de lecture : 2 minutes

Le plein, et en vitesse!

Vous êtes accro au cellulaire? Alors Thomas Bibienne travaille pour vous. Si son projet de téléphone à l’hydrogène se concrétise, à peine aurez-vous le temps de dire «allo» que votre appareil sera rechargé.

En fait, soyons précis, il ne s’agirait pas de «recharger», comme on le fait avec une batterie électrique conventionnelle, mais plutôt de «faire le plein» d’hydrogène dans un réservoir qui, lui, alimenterait une pile à combustible. C’est à l’Institut de recherche sur l’hydrogène (IRH), à l’Université du Québec à Trois-Rivières, que le jeune doctorant en sciences de l’énergie et des matériaux mène ses expériences sous la direction du professeur Jacques Huot.

Concevoir un tel réservoir n’est pas aisé. Les molécules d’hydrogène sont si ténues, si légères, qu’il est difficile de trouver un matériau suffisamment étanche pour les retenir.

À l’état gazeux, l’hydrogène occupe beaucoup d’espace. On peut le comprimer, mais l’opération est coûteuse en énergie. Et il nécessite un réservoir hautement résistant, qui ne risquera pas d’éclater sous la pression. On pourrait le stocker sous forme liquide, mais il faudrait alors le refroidir à -253 °C. «Même au Québec, les hivers ne sont pas si froids!» plaisante le chercheur. La solution qu’il propose est de stocker l’hydrogène sous sa forme gazeuse – oui – mais à l’intérieur d’un solide.

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