Des batteries lithium-ion plus vertes, plus sécuritaires, plus rapides à recharger… Quelles innovations se trament dans les laboratoires et les entreprises du Québec ?
C’est la reine des batteries. Et depuis le début de son règne, il y a trois décennies, son royaume ne cesse de s’étendre. La batterie lithium-ion a d’abord équipé les caméscopes Sony en 1991. Puis, nos ordinateurs portables, nos téléphones cellulaires et nos tablettes. Nos perceuses et autres outils sans fil.
Elle s’est sans cesse améliorée : autonomie et durabilité accrues, recharge de plus en plus rapide, dégringolade des coûts de fabrication… Tant et si bien qu’elle rend aujourd’hui possible l’électrification des transports. Elle équipe désormais nos voitures électriques, mais aussi des vélos, trottinettes, camions, autobus scolaires et même de petits aéronefs.
Mais si une batterie de téléphone pèse quelques dizaines de grammes, le bloc-batterie d’une voiture électrique pèse une demi-tonne ! Pour se passer un jour de combustibles fossiles, on aura besoin de quantités phénoménales de batteries : la demande sera multipliée par 9 d’ici 2040, selon Benchmark Intelligence Group . Dans nos véhicules, bien sûr, mais aussi à proximité des centrales solaires et des parcs éoliens, pour stocker l’énergie intermittente et renouvelable à grande échelle.
D’où les projets d’implantation d’usines de batteries (et de leurs composants) qui se multiplient un peu partout.